Ma liste de blogs

jeudi 18 octobre 2012

La vie continue malgré tout.

La peur de l'avenir est toujours aussi grande. La maladie va t'elle évoluer ? En ce moment les pensées suicidaires sont omniprésentes. J'ai besoin de parler, mais à part me mettre la pression ou minimiser ma souffrance ( ce qui me fait culpabiliser entre autre), mon entourage ne me renvoie pas une image positive. A chaque rendez-vous avec la psy ou l'infirmière, je n'ose pas parler de tout ça, peur de me mettre à pleurer, et quand je pleure c'est parti pour un bon moment. Je me rappelle de ma première hospitalisation, le psychiatre m'avait dit que j'avais de sacrées glandes lacrymales. Puis il y a eu le Valium et j'ai arrêté de pleurer. Les infirmières me demandaient ce qui me ferait plaisir, je leur disais que je voulais seulement rentrer chez moi. La belle affaire, ce n'est pas après avoir voulu se suicider qu'on nous lâche la grappe comme ça.

Je sens que si je continue à tout garder pour moi, je vais exploser, et ce sera une autre overdose de médicaments, d'ailleurs mes TS, ça a toujours été de manière impulsive, de manière non réfléchie. Je me retrouve face à un mur, pas de sorties possibles. L'idée d'être à nouveau hospitalisée ne me fait même pas peur, ça me rassure plutôt.

Comment ai-je pu en arriver là ?

lundi 15 octobre 2012

Tombée dans un trou noir.

J'ai en ce moment pas mal de problèmes persos. Ma famille déchirée, dans une guerre incessante qui dure maintenant plus de 3 ans. J'ai beaucoup de mal à me remettre de ce que j'ai appris ce week-end. J'ai l'impression d'être dans une impasse, pas possible de faire demi-tour, pas possible de continuer à avancer.

Par ailleurs, j'en ai marre qu'on minimise ma souffrance, c'est un peu comme l'histoire du gars qui s'est fait larguer par sa copine, son pote lui dit : "Allez, 1 de perdue, 10 de retrouvées ! " . C'est vraiment du grand n'importe quoi ! En public, j'essaie de faire bonne figure, mais quand je suis seule je me laisse aller à craquer. Je sais pas comment j'ai pu en arriver là, tout s'est cassé la gueule comme un château de cartes, sans prévenir.

Je voulais juste que tout ça s'arrête. Je ne peux en parler à personne, trop peur de craquer en racontant. J'ai l'impression que la seule solution, c'est de mourir, pour en finir avec tout ça. C'est tellement facile pour les autres de minimiser nos souffrances, et nous de se sentir incompris, et de culpabiliser. J'veux pas qu'on me plaigne, juste qu'on me dise qu'on comprend ma souffrance, et pas qu'on la minimise. Chacun a ses peurs, ses angoisses, c'est déjà assez culpabilisant comme ça pour que les autres en rajoutent une couche.