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lundi 22 juillet 2013

La vie est une succession de deuils.

Je trouve que dans ma courte vie, j'ai déjà pas mal vécu l'expérience du deuil : le deuil d'un membre de ma famille décédé, le deuil d'une relation qui s'est mal terminée, le deuil de la maladie aussi.
Ce n'est jamais facile de faire le deuil de quelque chose, quelque soit l'âge que l'on a. Pour y arriver, il faut beaucoup de patience, de courage et de temps.

Le deuil de la maladie est chez moi en cours, je dois tirer un trait sur une vie "on ne peut plus normale", parce que plus jamais je n'aurai la vie de "Monsieur ou Madame tout le monde". Mon ancienne vie me manque, et j'essaie de tout faire pour que tout redevienne comme avant. Malgré cela, je sais que plus rien ne sera jamais pareil, je dois, et je devrai composer avec la maladie, ce poids ((parfois) si lourd à porter.

Un autre deuil que je n'ai pas fait, c'est celui d'une relation avec un garçon qui représentait tout pour moi : cette relation s'est très mal terminée et j'en ai subi et payé les conséquences. Aujourd'hui encore, je pense à lui et j'ai mal quand je me souviens des bons comme des mauvais souvenirs. J'ai essayé de l'oublier, mais rien n'y fait, je l'ai dans la peau, et rien ni personne ne pourra effacer ce qui s'est passé entre nous.

Bref, tout ça pour dire que, la vie est une succession de deuils, la mort de quelqu'un, la mort d'une relation et j'en passe. Il faut essayer de s'en sortir, parce que dans la vie, il n'y a pas que les deuils, il y a aussi de belles choses, comme les naissances, les petits bonheurs, les petits plaisirs ...

lundi 1 juillet 2013

Solitude et fatigue.

Je crois que l'une des plus difficiles dans la maladie, c'est la solitude. Je n'ai que deux amis : la télé et le forum. J'aimerai bien rencontrer du monde et me faire des amis dans ma nouvelle ville en septembre. Il est aussi prévu que je trouve une formation et que je fasse le service civique en attendant. Je rêve d'un ami à qui parler, avec qui pouvoir déconner et oublier le temps. Je n'ai pas grand monde à qui me confier, une famille qui ne comprend pas, pas d'amis réels.

 En ce moment je suis très fatiguée, à cause du traitement, je me sens vidée, peut-être est-ce aussi parce que je ne vois pas de lendemain. Je pense à lui souvent, mon passé me rattrape, j'ai tellement mal et personne à qui le dire.

L'Abilify ne fait toujours pas effet, demain je crois que je vais appeler mon infirmière pour lui dire que je suis trop mal.