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mardi 15 janvier 2013

Des nouvelles depuis le temps.

Ca faisait un petit moment que je n'avais pas écrit ici.
J'ai commencé un nouveau traitement pour lutter contre l'apragmatisme : l'Abilify. J'ai l'impression d'être plus dynamique, et d'avoir plus d'énergie surtout pour faire les choses. Ca me fait un peu bizarre car je ne m'attendais pas à de tels résultats à vrai dire.
J'ai fait une petite rechute pendant les fêtes, je pense que c'était dû au stress du code. En ce moment je prends des leçons de conduite et je suis pas mal angoissée.

Demain je retourne au centre expert schizophrénie pour un bilan après 6 mois. J'espère que ça va bien se passer.

mardi 11 décembre 2012

Solitude.

Depuis mon adolescence, je cultive ma solitude. Même si j'avais des ami(e)s, j'étais souvent seule en réalité. Au bout d'un moment, on apprend à faire avec, même si ce n'est pas toujours facile.
Pour moi, il y a deux types de solitude : La première, je l'appellerai, la solitude "physique" : c'est le fait d'être seul(e), de n'avoir aucune compagnie. La deuxième, c'est être seul(e) dans sa tête, alors qu'on a une présence physique. Je suis souvent seule avec mes angoisses, ma nostalgie, et parfois avec mes questions.

La première définition de la solitude ne me gêne pas trop si cela ne dure pas trop longtemps. J'aime beaucoup passer mes après-midis seule avec pour compagnie mon chat qui dort dans son coin et le bruit de la télé. Parfois, je vais sur mon banc préféré à quelques rues de chez moi. J'aime détailler les nombreux charmes de ces maisons des années 30. Je me pose et je regarde l'animation de la rue : les voitures qui passent, les passants qui passent : la vieille dame qui promène son chien, le jeune homme qui fait son footing ... J'aime ce moment de répit.

Lorsque je suis seule, j'aime regarder la télé ou écouter de la musique, ce sont de bien bonnes compagnies : Je n'ai pas à leur faire la conversation, je n'ai aucun reproche ou critique. Ce sont de vrais moments de détente. Certaines personnes vivent très mal la solitude et l'isolement. Pour ma part, c'est mon quotidien et je l'accepte. Quand on est seul(e), on peut se faire de petits plaisirs, comme faire un gâteau ou encore prendre un bain moussant. Avant la maladie, j'étais musicienne, je composais pas mal de morceaux sur mon synthé, j'écrivais aussi pas mal de poèmes et je dessinais parfois aussi. Ce sont des choses que je ne fais plus trop maintenant, on me dit que c'est dommage, oui certes, mais peut-être qu'un jour cela reviendra.

Après tout, tout peut changer.

dimanche 18 novembre 2012

Ce que le forum schizo Atoute m'apporte.

L'isolement, le manque de compréhension et de tolérance de mes proches ainsi que la pression permanente qu'ils me font subir, m'ont poussé à rechercher de la compagnie et du soutien ailleurs.

En atterrissant sur Atoute, je ne me doutais pas que j'allais avoir autant de soutien et de réconfort. Etre obligée de chercher du réconfort ailleurs en dit long sur l'attitude de mes proches.

Sur Atoute, j'ai rencontré des personnes attachantes, j'ai pu prendre connaissance des expériences des autres forumeurs. J'ai appris à connaître ma maladie et à relativiser. Dès que j'ai un problème il y a toujours quelqu'un pour me réconforter et pour me faire relativiser. J'ai vraiment beaucoup appris grâce au forum, j'ai l'impression d'y avoir ma place, de ne pas être rejetée comme je le suis dans la société, je suis comprise, et ça fait du bien de savoir que je ne suis pas seule dans la galère.

Alors à tous les Atoutiens qui passent par là, un grand merci à vous.

samedi 17 novembre 2012

Une bonne période.

Depuis quelques jours, tout semble s'apaiser. J'ai retrouvé le sommeil, pas de décompensation à l'horizon, les choses ont l'air de se tasser. La mise en place d'un petit emploi du temps pour planifier mes journée semble bien se dérouler : j'arrive à peu près à m'y tenir pour le moment. Une chose à la fois bien sûr, le but est de ne pas me submerger de tâches mais de reprendre certaines bonnes habitudes.

J'attends ma convocation au tribunal de l'incapacité pour la révision de mon dossier (l'AAH m'a été refusé en août dernier). J'espère que ça marchera cette fois. En attendant, je vais tout les jours à mes leçons de code, je devrai le passer mi-décembre. Le stress monte, mais j'ai hâte de l'avoir pour recommencer les leçons de conduite, c'est l'une des choses qui me motive en ce moment.


jeudi 18 octobre 2012

La vie continue malgré tout.

La peur de l'avenir est toujours aussi grande. La maladie va t'elle évoluer ? En ce moment les pensées suicidaires sont omniprésentes. J'ai besoin de parler, mais à part me mettre la pression ou minimiser ma souffrance ( ce qui me fait culpabiliser entre autre), mon entourage ne me renvoie pas une image positive. A chaque rendez-vous avec la psy ou l'infirmière, je n'ose pas parler de tout ça, peur de me mettre à pleurer, et quand je pleure c'est parti pour un bon moment. Je me rappelle de ma première hospitalisation, le psychiatre m'avait dit que j'avais de sacrées glandes lacrymales. Puis il y a eu le Valium et j'ai arrêté de pleurer. Les infirmières me demandaient ce qui me ferait plaisir, je leur disais que je voulais seulement rentrer chez moi. La belle affaire, ce n'est pas après avoir voulu se suicider qu'on nous lâche la grappe comme ça.

Je sens que si je continue à tout garder pour moi, je vais exploser, et ce sera une autre overdose de médicaments, d'ailleurs mes TS, ça a toujours été de manière impulsive, de manière non réfléchie. Je me retrouve face à un mur, pas de sorties possibles. L'idée d'être à nouveau hospitalisée ne me fait même pas peur, ça me rassure plutôt.

Comment ai-je pu en arriver là ?

lundi 15 octobre 2012

Tombée dans un trou noir.

J'ai en ce moment pas mal de problèmes persos. Ma famille déchirée, dans une guerre incessante qui dure maintenant plus de 3 ans. J'ai beaucoup de mal à me remettre de ce que j'ai appris ce week-end. J'ai l'impression d'être dans une impasse, pas possible de faire demi-tour, pas possible de continuer à avancer.

Par ailleurs, j'en ai marre qu'on minimise ma souffrance, c'est un peu comme l'histoire du gars qui s'est fait larguer par sa copine, son pote lui dit : "Allez, 1 de perdue, 10 de retrouvées ! " . C'est vraiment du grand n'importe quoi ! En public, j'essaie de faire bonne figure, mais quand je suis seule je me laisse aller à craquer. Je sais pas comment j'ai pu en arriver là, tout s'est cassé la gueule comme un château de cartes, sans prévenir.

Je voulais juste que tout ça s'arrête. Je ne peux en parler à personne, trop peur de craquer en racontant. J'ai l'impression que la seule solution, c'est de mourir, pour en finir avec tout ça. C'est tellement facile pour les autres de minimiser nos souffrances, et nous de se sentir incompris, et de culpabiliser. J'veux pas qu'on me plaigne, juste qu'on me dise qu'on comprend ma souffrance, et pas qu'on la minimise. Chacun a ses peurs, ses angoisses, c'est déjà assez culpabilisant comme ça pour que les autres en rajoutent une couche.

jeudi 13 septembre 2012

VIE DE MERDE.

C'est la semaine des grosses claques dans la gueule.

Ma psy m'a dit qu'on allait faire une évaluation professionnelle en ESAT, apparemment c'est une structure où il faut avoir certaines capacités intellectuelles. Je comprend pas, y a un mois, on me parlait de milieu ordinaire et là on va vers le milieu protégé.

Et je me suis aperçue que j'avais pris du poids, ENCORE ! Je sais pas si c'est mon implant contraceptif mais je vais vite aller me le faire enlever. Du coup, je ne rentre dans plus aucune de mes fringues, et j'ai pas un rond, ça devient craignos, personne dans ma famille ne m'aide financièrement, enfin ah si mes parents séparés, dans les comptes-rendus des avocats, il parait qu'on s'occupe de moi ! Ah  bon ? Et comment je vous prie ?

Franchement, si j'savais comment réussir à me tuer, y a longtemps que ça serait fait.