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lundi 9 décembre 2013

Angoisses et ajustement du traitement.

Suite à mes crises d'angoisses, j'ai pu avoir un rendez-vous psy en urgence, et ce dernier a ajusté mon traitement : augmentation de l'Abilify + mise en place de l'Atarax pour les angoisses. 
Malgré le traitement, j'ai refait une grosse crise samedi soir, sans raison (tiens donc, comme d'habitude) tout ça pour dire que j'en peux plus. J'angoisse pour des conneries, parfois je sais même pas pourquoi .

Là j'attends de recevoir mon dossier médical d'AAH rempli par mon psy pour voir ce qu'il dit, histoire d'être fixée.

jeudi 14 novembre 2013

Je patauge dans le noir.

L'hiver sera bientôt là et le moral n'y est pas, avec le temps et les longues nuits, je dois dire que ce n'est pas le top du top en ce moment.

J'ai fait une expérience bizarre, je me sentais à la fois euphorique et désespérée, deux états contradictoires, up and down. Ca  a bien duré quelques jours.

Les crises d'angoisses sont passées, quelques angoisses persistent pourtant. Je me demande si je ne vais pas prendre un RDV avec un psy dans le privé, celui qui me suit dans le public ne m'accorde qu'un entretien tous les 36 du mois et ce pendant un temps limité, pas le top quand on va mal. Hélas, là où j'habite il y a peu de psychiatres qui exercent, j'ai bien peur de me battre contre un mur.

Je passe de longues nuits à essayer de me ressourcer, je dors beaucoup pour essayer d'oublier. Parfois j'ai des envies de boire, alors que je n'aime pas et ne touche presque jamais à l'alcool. J'ai aussi arrêté de fumer il y a de ça 3 jours, dur dur de tenir mais je sais que c'est le mieux pour ma santé.


lundi 21 octobre 2013

Au bout du rouleau.

Je me tape un méga délire de barge sur mes voisins, d'ailleurs, j'ose à peine écrire cela, au cas où on ne sait jamais s'ils lisaient mon blog. Je suis constamment angoissée chez moi et je ne me sens pas en sécurité, c'est le comble quand on pense qu'il y a moins de risques qu'il arrive quelque chose que dehors. Psychologiquement je suis en train de craquer, entre ça et mon apragmatisme qui ne s'arrange guère, je ne sais plus quoi faire.

Heureusement, je vais rencontrer mon nouveau psy dans 2 semaines, je ne sais pas à quoi m'attendre, une augmentation de traitement ? C'est ce qu'a laissé sous entendre mon infirmière. J'ai l'impression de me retrouver au tout début de la maladie, toutes les batailles gagnées, je dois les recommencer.

dimanche 22 septembre 2013

Loisirs.

Il est loin le temps où j'étais musicienne, où je jouais dans un orchestre d'harmonie, dessinais, écrivais, composais. J'ai néanmoins le désir de m'y remettre, je peux m'aménager un coin avec mon clavier et mon chevalet, histoire d'exprimer tout ce qu'il y a en moi par le biais de la musique, du dessin et de l'écriture.

Ca me fait bizarre de me dire qu'il fût un temps où j'étais active, où je m'investissais à fond dans ce que je faisais. Je ne sais pas si c'est à cause de mes troubles cognitifs, mais j'ai du mal à lire ou à jouer de la musique. Ca finira par revenir j'espère. C'est plutôt chouette comme passe temps toutes ces petites activités que j'avais.

Peut-être est ce aussi à cause d'une démotivation qui apparaît vite, je me lasse de beaucoup de choses, je n'ai parfois pas le temps de commencer une activité que je passe déjà à autre chose. On verra bien comment ça évolue, après tout j'ai tout le temps devant moi.

Crises d'angoisse, dépression, arrêt de l'Abilify.

Je viens de passer une semaine assez éprouvante, avec des crises d'angoisse qui m'ont beaucoup fatiguée. J'ai le moral assez bas et suis plus apragmatique que d'habitude.

Mon nouveau suivi au CMP se passe bien, demain je rencontre mon infirmière référente, et je vais au CATTP pour une présentation, normalement, je devrai faire quelques activités, genre de la relaxation, l'idée me plait assez je dois dire.

Sinon, je compte arrêter l'Abilify, on me l'avait prescrit pour l'apragmatisme et les symptômes négatifs en général. Je ne vois aucune amélioration, alors à quoi bon continuer ? J'en parlerai demain avec ma nouvelle infirmière. En ce qui concerne l'apragmatisme, ça a empiré, il y avait eu une petite amélioration il y a queques semaines, et tout s'est cassé la figure il y a peu.

J'ai l'impression de ne pas avancer, de reculer même, je ne suis décidément pas dans de bonnes dispositions pour quoi que ce soit en ce moment. J'ai repris contact avec une personne que j'aurai mieux fait d'oublier. A croire que j'aime me faire du mal. Tant pis, maintenant c'est fait, et il est grand temps de tourner la page.






dimanche 1 septembre 2013

Des nouvelles après mon déménagement.

J'ai déménagé il y maintenant une semaine. Pour l'instant je m'acclimate bien, rien à voir avec mon dernier déménagement. Demain je vais au CMP pour qu'ils me trouvent un ou une psychiatre. Je vais prendre le bus et découvrir un peu la ville, je suis un peu anxieuse à l'idée de cette sortie toute seule.

Je vais demander si je peux prendre le Xeroquel le matin au lieu du soir aussi, j'espère qu'ils me trouveront aussi une petite activité pour que je puisse rencontrer du monde. Dans deux semaines, je rentre dans ma famille pour le grand repas annuel et pour récupérer mon chat et le ramener dans son nouveau chez lui.

J'ai parfois quelques petites pensées délirantes, mais dans l'ensemble, ça va. Grande décision aussi, je vais arrêter de fumer, je pense demander au CMP de me conseiller un tabacologue, sans aide je ne pense pas y arriver seule.

Voilà voilà pour les nouvelles, j'espère que je vais continuer à bien m'acclimater à ma nouvelle vie.

dimanche 18 août 2013

Accepter la maladie.

Comment accepter la maladie quand on a que 22 ans et qu'on avait des rêves plein la tête ? Je n'ai pas eu le choix. Tous mes rêves ont été brisés. Comment peut-on avancer si on a pas fait le deuil de notre vie d'avant, et si on a pas accepté la maladie ? Pour moi, on ne peut pas. Pour avancer, je suis obligée de faire avec, j'essaie de me reconstruire, de faire des projets,  j'ai de nouveaux rêves. Petit à petit, je trace mon chemin, j'aurai tellement voulu avoir tout ce que je voulais, mais la vie en a décidé autrement.

Je crois qu'avec la maladie, j'ai atteint un certain degré de sagesse, je prends mieux soin de moi, je sais où sont mes barrières et mes limites, tant au niveau physique que psychique. Je reconnais chaque signe de rechute, je sais demander de l'aide, agir avant qu'il y ait une catastrophe.

J'ai longtemps rejeté l'idée que je n'avais pas besoin d'un traitement médicamenteux, aujourd'hui, je remercie ce dernier, car sans lui je ne sais pas si je serai encore de ce monde. Il y a Atoute aussi, sans les forumeurs, je serai vraiment seule au monde. J'ai arrêté de me plaindre pour n'importe quoi, je déteste ces gens qui se plaignent que l"hiver il fait trop froid, et que l'été il fait trop chaud, jamais contents quoi.

Je profite de chaque jour pour en apprendre plus sur moi et sur les autres qui m'entourent. J'accepte la maladie, elle fait partie de moi.