Ma liste de blogs

jeudi 18 octobre 2012

La vie continue malgré tout.

La peur de l'avenir est toujours aussi grande. La maladie va t'elle évoluer ? En ce moment les pensées suicidaires sont omniprésentes. J'ai besoin de parler, mais à part me mettre la pression ou minimiser ma souffrance ( ce qui me fait culpabiliser entre autre), mon entourage ne me renvoie pas une image positive. A chaque rendez-vous avec la psy ou l'infirmière, je n'ose pas parler de tout ça, peur de me mettre à pleurer, et quand je pleure c'est parti pour un bon moment. Je me rappelle de ma première hospitalisation, le psychiatre m'avait dit que j'avais de sacrées glandes lacrymales. Puis il y a eu le Valium et j'ai arrêté de pleurer. Les infirmières me demandaient ce qui me ferait plaisir, je leur disais que je voulais seulement rentrer chez moi. La belle affaire, ce n'est pas après avoir voulu se suicider qu'on nous lâche la grappe comme ça.

Je sens que si je continue à tout garder pour moi, je vais exploser, et ce sera une autre overdose de médicaments, d'ailleurs mes TS, ça a toujours été de manière impulsive, de manière non réfléchie. Je me retrouve face à un mur, pas de sorties possibles. L'idée d'être à nouveau hospitalisée ne me fait même pas peur, ça me rassure plutôt.

Comment ai-je pu en arriver là ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire